Laure, François et Thomas
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Posts by Laure, François et Thomas
David Guetta n’a pas peur du piratage et vante la gratuité
0Le DJ français David Guetta dit ne jamais avoir eu peur du piratage, et préconise d’exploiter la gratuité pour gagner de l’argent.
Le producteur et DJ français David Guetta rejoint la liste des artistes qui ne voient pas l’intérêt des lois Hadopi et autres mesures de lutte contre le piratage. « Je n’ai jamais été très nerveux au sujet du piratage sur Internet« , aurait-il en effet déclaré lors du dernier MIDEM à Cannes, selon des propos rapportés par le Daily Star. Au contraire, l’artiste et hommes d’affaires estime qu’il faut embrasser la gratuité plutôt que de la rejeter, en sachant l’exploiter intelligemment.
« Parfois il faut donner gratuitement des contenus, même si ça ne vous rapporte pas d’argent. Ca ne doit pas forcément être de la musique, ça peut être des vidéos, des images et ainsi de suite« , conseille-t-il. Sous-entendu, en offrant des contenus qui n’ont pas de valeur intrinsèque, l’artiste aide à se forger une communauté de fans qui seront mieux disposés à acheter les contenus ou services qui ont le plus de valeur marchande : produits dérivés, places de concerts, coffrets premium, …
« Qui a dit que les artistes devaient faire de l’argent ? » s’interroge Coppola
0La parenthèse ouverte par les industries culturelles va-t-elle bientôt se refermer ? Dans un entretien, Francis Ford Coppola considère que les artistes ne devraient pas vivre de leur art, ni faire de l’argent avec. Dans son cas, le cinéaste américain rappelle qu’il finance ses films grâce à son autre activité, dans l’industrie du vin.
Dans un récent entretien accordé au site The 99 Percent, Francis Ford Coppola a tenu des propos très largement à contre-courant du discours des industries culturelles. Alors que ces dernières s’inquiètent des effets néfastes du piratage pour leurs affaires, le cinéaste américain conteste l’idée qu’un artiste doit vivre et faire de l’argent avec son art. Pour lui, cette parenthèse est peut-être en train de se refermer.
« Vous devez vous rappeler que ça ne fait que quelques centaines d’années que les artistes travaillent avec de l’argent. Les artistes n’ont jamais eu d’argent. Les artistes avaient un patron, soit le chef de l’État, le duc de Weimar ou encore l’église et le pape. Ou alors, les artistes avaient un autre emploi. J’ai un autre emploi. Je fais des films. Personne ne me dit quoi faire. Mais je fais de l’argent dans l’industrie du vin » a expliqué Coppola.
Sondage Hadopi : un internaute sur deux télécharge illégalement
0A l’occasion du Midem, l’Hadopi a rendu un rapport au sujet du téléchargement en ligne et des habitudes des français. Elle dessine donc un portrait robot du « pirate » et de ses moyens de téléchargement.
Dans son rapport (.pdf) à destination des professionnels de la musique, l’Hadopi signe 83 pages au sujet des habitudes de consommation numérique des internautes français. Elle se base sur des questions posées à 2 687 individus âgés de 15 ans et plus répartis sur 2 échantillons entre le 25 octobre et le 4 novembre dernier.
Premier constat, selon le sondage réalisé par une société tierce, la France serait partagée en 2 parties presque égales. 49 % des internautes déclarent télécharger illégalement, ou l’avoir fait, alors que 51 % affirment n’avoir jamais détenu ou consommé des biens culturels « de manière illicite ». En détails, le sondage précise que 13 % des « pirates » sont des consommateurs réguliers. 36 % ne sont que des consommateurs occasionnels.
Interview: Pascal Nègre « Le disque physique a encore de l’avenir »
0A quelques jours de l’ouverture du Midem de Cannes, qui dressera un bilan de l’année musicale écoulée, le patron d’Universal Music France remonte au créneau pour défendre le disque, les artistes français et la loi Hadopi, qui a fait reculer le piratage. Entretien sans langue de bois.
Chaque année en janvier, à Cannes, Pascal Nègre est un des personnages majeurs du Marché international du disque et de l’édition musicale (Midem) et ses déclarations y sont toujours très attendues. Rien de surprenant à cela : Universal Music France, qu’il préside, représente plus du tiers du marché français du disque. Les professionnels le connaissent bien, car cet ancien animateur de radio devenu attaché de presse a ensuite été à la tête de labels aussi importants que CBS ou Barclay. Le grand public l’a découvert quand il est devenu membre du jury de la « Star Ac’ ». Mais sa vraie légitimité, il la doit à son flair qui l’a poussé, comme il le rappelle dans son livre de souvenirs, Sans contrefaçon (Fayard), à mettre en avant des artistes aussi diffé rents que Mylène Farmer, Marc Lavoine ou Alain Bashung. Entretien avec un homme passionné qui n’a pas sa langue dans sa poche.
Le Figaro Magazine – Avec la baisse des ventes deCD, serez-vous encore demain une maison de disques? Votre nouvelle appellation ne sera-t-elle pas plutôt «maison d’artistes»?
Pascal Nègre – Effectivement, nous serons plutôt des « maisons de musiques » car nous accompagnons les artistes de bout en bout. Mais votre question est un peu une provocation, car je considère que le disque physique a encore un bel avenir devant lui. Le plaisir de collectionner, le plaisir d’offrir – un disque acheté sur deux est un disque offert -, le retour du vinyle… tout cela signifie que l’objet est important. Voilà pourquoi, pour rendre l’objet plus attractif, nous travaillons beaucoup sur des coffrets, sur des collectors, sur des séries limitées.